activités ?
Contexte et justification
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), en collaboration avec l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (APGMVSS), les Agences nationales de la Grande Muraille Verte du Burkina Faso et du Niger, ont bénéficié des subventions de Fonds Multi-donateurs (Allemagne et Danemark), pour soutenir la restauration et la protection des moyens de subsistance dans les zones de la Grande Muraille Verte (GMV) du Burkina Faso et du Niger, à travers le projet dénommé Fleuron GMV.
Le fleuron GMV s’inspire et capitalise les expériences de projets antérieurs notamment le projet financé par le Fond Français pour l’Environnement Mondial FFEM « Restauration des forêts et des paysages et gestion durable des terres au Sahel (RFP/GDT) », le projet financé par l’Initiative pour le Climat IKI « L’Accord de Paris en action » et le projet financé par l’Union Européenne « Action contre la désertification ».
Il capitalise ainsi les expériences et leçons apprises de ces projets en termes de technologies de Conservation des Eaux et des Sols/Défens et Restauration des Sols (CES/DRS), de l’approche décentralisée du projet RFP/GDT, du modèle de petites subventions pour les activités génératrices de revenus et des arrangements institutionnels desdits projets.
Le Fleuron GMV procédera ainsi au renforcement des capacités des communes à la maîtrise d’ouvrage.
Ce projet offre donc un cadre approprié pour aborder la question de la dégradation des terres et des forêts intégrant la protection des moyens de subsistance, dans un contexte de crise sécuritaire dans les zones de couvertures. Il contribuera donc à résoudre les conflits intercommunautaires résultant de l’accès aux ressources naturelles.
L’objectif global est de soutenir la restauration des terres, des paysages forestiers et la protection des moyens de subsistance dans les zones de la Grande Muraille Verte où la dégradation de l’environnement et l’insécurité alimentaire aiguë sont étroitement liées, causées et exacerbées par la dégradation de l’environnement, le changement climatique et la crise sécuritaire.
Plus spécifique :
Contribuer à la restauration des bassins versants et des terres agricoles dégradées ;
Renforcer la gestion intégrée des écosystèmes forestiers d’importance pour l’atténuation et l’adaptation ;
Appuyer la mise en œuvre de microprojets AGR et Eco-entreprises vertes locales et de lutter contre la pauvreté ;
Partager les connaissances sur la RFP et ses avantages financiers avec les structures de gouvernance pour l’intégration de la RPP/GDT dans les plans de développement et d’investissement