À travers ce projet, le PAM Niger cherche à renforcer la cohésion sociale dans les zones touchées par les conflits du pays (y compris la région de Tillabéri), en aidant le gouvernement du Niger à rendre opérationnel le lien entre l’humanitaire, le développement et la paix (HDP). Ce programme cible spécifiquement les « zones tampons » – des zones déjà fragiles mais pas encore affectées par un conflit armé actif, et où il est donc possible de mettre en œuvre des activités de cohésion sociale et de renforcement de la résilience. C’est dans ces « zones tampons » que les investissements dans la cohésion sociale et la résilience sont absolument nécessaires, afin d’éviter que le conflit des zones adjacentes ne se propage à d’autres régions du Niger.
Ce projet comporte un ensemble d’activités d’urgence et de résilience qui, ensemble, contribuent à renforcer la cohésion sociale et à consolider la paix dans les zones tampons ciblées. Les communautés/zones géographiques à forte concentration de populations déplacées (PDI, réfugiés, rapatriés), dont beaucoup sont actuellement assistées dans le cadre des programmes de réponse rapide ou d’urgence prolongée du PAM (phase 1), sont ciblées. Au cours de la deuxième phase de la stratégie nexus HDP (phase 2), les communautés sortent de l’aide d’urgence en renforçant leurs moyens de subsistance, en facilitant l’accès aux services sociaux et en créant des espaces de dialogue et de prise de décision conjointe. Cela permet non seulement d’alléger le fardeau économique qui pèse sur les communautés déplacées et les communautés d’accueil, mais aussi de renforcer la confiance et la communication entre les groupes de richesse, d’âge, de sexe et les groupes ethniques, deux conditions préalables essentielles à la construction d’un avenir commun plus durable et plus pacifique